Des recherches probantes nous fondent à penser que les Africains ont toujours entrevu la question de Dieu sous l’angle d’une réflexion scientifique, en rapport avec l’état du savoir aux diverses époques de l’histoire. Dans l’ensemble : pas de messie, pas de prophète, pas de révélation, pas de dogme. Pour n’avoir jamais rencontré Dieu, les sages d’Afrique ont échafaudé une religion rationnelle dont la symbolique dévoile des vérités conformes aux découvertes de la cosmologie de notre temps. Certaines de ces vérités ont été reprises par les religions du Livre (christianisme et islam) qui s’en sont progressivement détachées, en ouvrant la voie à des notions nouvelles telles que la « foi », la « révélation », le « dogme », etc., très éloignées de leur version première, scientifique et négro-égyptienne. C’est en fin de compte l’homme qui dit Dieu et le sacré selon son bon vouloir. Aussi faut-il en finir avec ces certitudes « absolues », sources de tant de fanatismes, d’exclusivismes, de guerres de religions et de religions de guerre qui font tant de mal à l’humanité. Si la loi de la vie c’est bien la diversité, autant tourner le dos à cet archaïsme culturel qui prescrit de contraindre des nations à adopter des religions différentes des leurs, de surcroît intolérantes, esclavagistes et guerrières par ailleurs, sans rapport avec les avancées de la science.
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La philosophie africaine
13 500 CFADans le présent essai, il est question de réhabiliter la pensée philosophique africaine dont le fond discursif procède de l’ordre de l’Univers inscrit dans les mythes et rapporté, pour la circonstance, à toutes les connaissances : économie, droit, politique, religion, morale, architecture, art, astronomie, écologie, mines, etc. Car, les savants de Kemet ont formulé une unité des connaissances fondée sur l’ordre de l’Univers entrevu ici comme un référent indépassable par toute autre forme de rationalité.
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L’Afrique dans la philosophie
12 000 CFACe livre que voici, le premier, de notre collègue Yoporeka SOMET, est une forte profession de foi philosophique, autant qu’une entreprise pédagogique heureuse, celle d’exposer didactiquement la philosophie de l’Égypte pharaonique …
Cinquante ans après la publication de Nations nègres et culture, vibration sismique continue, le paysage intellectuel africain, ainsi que l’avait prévu Cheikh Anta DIOP lui-même, est très éclairci et, sans aucun doute, des plus rassurants.
La philosophie africaine, argumente SOMET, doit commencer par mettre l’Afrique dans la philosophie, c’est-à-dire commencer par le commencement pour apercevoir nettement toutes les longues durées de la philosophie africaine en Afrique et dans le monde. Travailler sans cadre temporel assignable, c’est cultiver les préjugés de la « mentalité primitive ».
Comment les cercles philosophiques d’Héliopolis, de Hermopolis, de Memphis et de Thèbes, expliquent-ils le Réel ? Où sont les textes explicites ? Comment les lire et les entendre comme « philosophie » ? Et quelle philosophie ? La clarté et la précision de SOMET par rapport à ces questions sont étonnantes.
Avec le même souci pédagogique – une constance intellectuelle chez SOMET -, le chapitre sur « la pensée morale égyptienne » est, en soi, une parfaite pyramide pharaonique. Le sens est perçu et commenté, – le sens qui fait que dans les Champs osiriens les âmes des Bienheureux jouissent de la sainteté divine à tout jamais. Les philosophes et moralistes de l’Égypte pharaonique ont développé l’Éthique humaine longtemps bien avant la courte période qui va de Jésus à nos jours.
L’Art pharaonique tient du divin. PLATON, le premier, l’a consigné dans ses Lois, après son voyage d’étude dans la vallée du Nil. Yoporeka SOMET confirme avec, en plus, l’analyse de l’égyptologue.
La philosophie n’est pas un loisir intellectuel et universitaire en dehors de la Cité. Yoporeka SOMET invite ses compatriotes africains, notamment les jeunes en formation, à s’installer « à l’intérieur de la philosophie », c’est-à-dire de la Réflexion sérieuse, autonome, radicale, pour que le Sens ait lieu, pour que la Vie change. Il y a l’urgence africaine d’« un nouveau paradigme », affirme-t-il, lucidement. En tout état de cause, le livre de SOMET, philosophe et égyptologue africain du Burkina Faso, est riche, clair, bien documenté, utile et nécessaire.
Maat la théorie du tout Essai sur la vérité générale de l’univers
11 500 CFAD’entrée de jeu, Mbog BASSONG précise que la première théorie cosmologique est née sur les bords du Nil et qu’on ne peut comprendre la portée théorique des acquis de la science africaine sans lui donner une assise historique bien plus profonde. Son objectif est de reconsidérer la cohérence, la pertinence et la compétence des modèles théoriques africains dissipés dans les mythes de régulation sociale qui font écho aux déterminations universelles. Il est ici question de science, de philosophie et d’organisation des sociétés africaines pré coloniales. Les sources ontologiques du savoir sont interrogées, mais aussi les fondements théoriques qui en résultent aux fins de saisir, autant que faire se peut, l’objectif d’unité de forme et de méthode qui a sous-tendu la maîtrise du savoir. Le problème qui se pose dans le présent essai ne touche pas seulement à l’efficacité pratique de la science « sacrée ». Il concerne aussi la théorie cosmologique, la théorie du tout de Kemet dont la portée est capitale sur le plan de la philosophie et surtout, de l’épistémologie qui, seule, peut réorienter la physique moderne prise dans l’étau d’une complexification mathématique de ses théories. Enfin, l’auteur montre en quoi la théorie cosmologique ou encore la théorie du tout, telle que formalisée par les savants, sages et initiés de Kemet s’inscrit dès lors comme un idéal. # Biographie : Mbog Bassong est en service au Ministère de la Culture (Yaoundé-Cameroun). Géologue de formation, Météoricien et Planétologue, il a appronfondit la réflexion sur les rapports entre les sciences de l’univers et la régultation des sociétés humaines. Il est en outre, Mbombog, initié dans l’ordre du Mbog chez les Bassa du Cameroun.
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