En Égypte comme dans les musées archéologiques du monde entier, il existe un bonheur infini partagé par trop peu d’initiés : déchiffrer les stèles polychromes, les statues et les sarcophages, les objets du quotidien, les inscriptions sacrées des temples ancestraux, des tombeaux royaux, des colosses monumentaux.
Quel égyptologue, en découvrant les trésors enfouis des Anciens, n’a pas perçu le caractère sacré de cette terre aride et fertile à la fois, aussi hostile qu’accueillante ? Quel voyageur, en remontant le cours du Nil, n’a pas ressenti la puissante magie qui s’en dégage ? Sur les berges occidentales, on construit des nécropoles et des complexes funéraires. De l’autre côté du fleuve, on érige des villes, des temples voués au culte des déités, des monuments à la gloire des pharaons.
Au fil de votre lecture, vous déchiffrerez Sept merveilles d’Égypte : à Louxor, le dos d’un colosse à l’effigie de l’illustre Ramsès II, et le trône d’un autre géant de pierre à son image ; l’un des murs de la chapelle funéraire de Raemkai, figurant une scène de chasse ; un bracelet en or, incrusté de cornalines, au nom de Thoutmôsis III ; dans le temple de Deir El-Bahari, le formidable pilier de la reine Hatchepsout ; à Abou Simbel, la façade entière du petit temple édifié en l’honneur de Néfertari, la grande épouse royale de Ramsès II ; et le panneau en bois de la chaise de cérémonie de Thoutmôsis IV où celui-ci, sous l’apparence d’un sphinx, soumet ses ennemis.
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