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itre : Essai de vocalisation des hiéroglyphes Eypto-nubiens à partir de certaines langues négro-africaines : étude de cas

♦️Contexte:

Au cours du colloque du Caire de 1974 et plus tard, les Professeurs Cheikh Anta Diop et Mwene Ndzale Obenga, ont employé la linguistique historique comparative pour démontrer la parenté génétique entre l’Égyptien ancien (Le pharaonique et le Copte) et les langues négro-africaines modernes afin de se conformer à la norme admise et de ne pas être accusés de jouer aux prestidigitateurs africains au cas où ils voulaient aller plus loin que la linguistique historique.

Leur suivant immédiat, le Sesh Coovi Rekhmire, dans son article « Étude comparée des hiéroglyphes du bas-relief du Danxome et Égyptiens » et ses enseignements sur la chaîne Youtube Tamery Sematawy Maât, a renforcé la démarche précédente en soulignant que Gardiner lui-même disait  » Nous déchiffrons et translittérons aisément depuis Champollion les textes hiéroglyphiques, mais nous sommes dans l’incapacité d’en restituer le sens véritable. « 

Il s’agit donc de contribuer au sens véritable des graphies et textes hiéroglyphiques. Cela passe par une vocalisation correcte ou assez proche des langues négro-africaines actuelles. Dans cette optique, les auteurs Dibombari Mbock et Yélé Mbokaï explorent d’autres pistes qui ne font pas recours directement à la linguistique historique. Le premier, à partir des homographes ou homophones, donne le sens général des graphies, mais n’est pas encore parvenu à une adéquation systématique entre la phonétique, le sens et les dessins au sein de chaque graphie. Le second tente d’améliorer la correspondance systématique entre la phonétique, le sens et les dessins au sein de chaque graphie à partir de deux langues uniquement, le Lingala et le Kikongo. La racine consonantique et le lexème constituent les éléments de sa démarche.

Le présent travail va plus loin dans la systématique entre la phonétique, le sens et les dessins au sein de chaque graphie à partir de cinq (5) langues négro-africaines donnant une perspective plus certaine de fédération plus large à partir du référentiel unique que sont les hiéroglyphes égypto-nubiens. Des éléments de grammaire connaissent un début d’élucidation. Les notions de bilitères et trilitères sont remises en question et enfin, un exemple de traduction de la phrase hiéroglyphique du corpus « Le livre de Chou, le traité de égyptien de la lumière » est établi.

Les travaux de Oum Ndigi (linguistique historique entre le Bassa et l’Égyptien ancien), de Mboli Jean Claude (linguistique historique pour l’origine des langues négro-africaines), de Kacou Marceau et Kalala Omotounde (abecodere, unilatères vocalisés en Agni).

La méthode du présent travail rend compte du rôle central des 4 types de hiéroglyphes.

Enfin, le caractère initiatique des civilisations négro-africaines constitue une limite de ce travail et appelle à un approfondissement auprès des voix les plus autorisées.

(Lien pour la conférence:https://meet.google.com/wie-psij-vrd)

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