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About The Event
Avec le christianisme au 1ème siècle, le copte succéda à l’égyptien ancien (la langue des pharaons),
puis, avec l’islam au 7ème siècle, l’arabe remplaça petit à petit le copte qui finira par s’éteindre au 18ème siècle, ne subsistant que comme langue liturgique.
Au 19ème siècle, grâce à la Pierre de Rosette, Champollion en se basant sur ses connaissances linguistiques notamment du copte déchiffra plus ou moins les hiéroglyphes.
Cependant, du fait que l’égyptien ancien était à cette époque une langue considérée comme morte, sa vocalisation fut conventionnelle, en intercalant la voyelle la plus répandue dans les langues indo-européennes à savoir le « e » entre les consonnes.
En 1974, le fameux colloque d’égyptologie du Caire admettait que l’égyptien est une langue africaine
et que le sémitique ne rendait pas compte de sa naissance, de ce fait, il est normal de lui trouver des langues cousines en Afrique.
De ce fait, nous pensons qu’il est temps que l’égyptologie africaine (école diopienne) assume sa mission en restituant une vocalisation africaine de l’égyptien ancien afin d’être au plus proche de notre réalité dans tous les domaines de la connaissance ancestrale.
Il est temps d’opérer une véritable rupture épistémologique et un véritable retour à notre paradigme, reprenant ainsi notre destin en main en étant acteur de notre et non spectateur d’une histoire continuellement écrite par l’autre. »
Pierre NILLON AKENTI.