Nicolas Orneto
Nicolas Orneto est né le 15 mai 1966 dans le quartier de Saint‑Loup à Marseille. À l’âge de 7 ans, il quitte sa ville natale pour aller vivre dans un petit village proche d’Aubagne. Là, dans les collines de Provence, en contact direct avec la Nature, il passe une enfance très heureuse. Avec sa bande de copains, il consacre une grande partie de son temps libre à l’observation des animaux, à l’exploration de lieux inaccessibles et à la recherche de trésors imaginaires, de fossiles et pierres précieuses. Sont également au programme, les balades à vélo, les parties de football et de pétanque.
Élève brillant, il retrouve son quartier natal pour intégrer le lycée Jean‑Perrin afin de se préparer au métier de dessinateur industriel. Découvrant sa passion pour la logique booléenne, l’automatisme et l’électronique, après le baccalauréat il décide de rejoindre la faculté de Saint‑Jérôme pour orienter ses études vers le métier d’informaticien.
Après l’obtention d’un diplôme en informatique, il va vite se spécialiser sur des technologies innovantes lui permettant d’intervenir sur des missions d’étude et de conception de grands projets. Sa carrière professionnelle va prendre un tournant assez inattendu le jour où il se présente à la faculté d’Aix‑en‑Provence pour y valider un diplôme. On lui propose alors d’animer les cours d’informatique destinés aux futurs ingénieurs.
Progressivement et durant plusieurs années, ce nouveau statut d’enseignant va devenir une occupation à temps plein au sein de plusieurs établissements marseillais proposant des formations diplômantes post‑baccalauréat. L’informatique est avant tout un métier de communication où l’écriture tient une place prépondérante, depuis la rédaction de dossiers techniques jusqu’à l’élaboration de supports de cours destinés à la formation.
C’est par passion pour son métier et pour l’écriture que Nicolas Orneto va naturellement s’intéresser aux signes de l’Égypte antique. Autodidacte et désireux de remonter à la source, il se lance seul dans l’étude de la grammaire hiéroglyphique. Très rapidement, il va réaliser que les ouvrages disponibles sont parfois trop succincts, et souvent trop professionnels pour être facilement accessibles. Il décide alors de suivre des cours et sa quête va le guider jusqu’au musée de la Vieille Charité, à Marseille, où l’association Provence égyptologie propose des cours d’égyptien hiéroglyphique animés par des égyptologues expérimentés.
Durant plusieurs années, il va étudier la grammaire hiéroglyphique, et l’étudiant ne peut empêcher les réflexes de l’enseignant‑informaticien de ressurgir. Il élabore des résumés de cours, conçoit des schémas pour simplifier la compréhension de la syntaxe grammaticale et se sert des difficultés rencontrées par le groupe d’apprenants pour mettre en évidence des points fondamentaux.