Nioussere Kalala Omotunde

Jean-Philippe Kalala Omotunde est née le 19 Juillet 1967 et mort le 14 Novembre 2022. Il est un chercheur, savant et Scribe Noir kamite originaire de la Guadeloupe et diplômé de l’Ecole de Publicité de Paris, Jean-Philippe Omotunde a été formé à l’analyse historiographique par l’école Diopienne à Paris. Co-fondateur du site Africamaat.fr, il enseigne à l'Institut Africamaat à Paris. Elle fut créée en 2004 par les spécialistes du site AfricaMaat.fr pour promouvoir de façon dynamique l’étude pédagogique des Humanités Classiques Africaines, dans le cadre des travaux initiés par le professeur Cheick Anta Diop, le fondateur de l’école panafricaine d’égyptologie. Sa mission est de permettre au grand public de découvrir la richesse de l’histoire scientifique panafricaine, tout en veillant à transmettre la passion de la recherche historiographique à de futurs spécialistes

Il a fait une apparition dans un évènement de l'UNESCO intitulé « La semaine africaine », le 22 mai 2017, sur le thème « Investir dans la jeunesse africaine par le biais des mathématiques »

Il a rejeté son prénom occidental pour affirmer ses racines africaines, le caractère créole ne permettant pas selon lui. Son nom est désormais Nioussérê Kalala Omotunde. Nioussérê d'origine égyptienne, comme le berceau du savoir selon ses thèses, et Kalala, comme l'organe traditionnel de résolution de problèmes du Congo.

Author's books

COSMOGÉNÈSE KAMITE. TOME 2.

14 500 CFA

Avec le tome 1 de Cosmogénèse kamite, nous avons exploré la nature cosmo-théologique de la réflexion spirituelle initiée par nos ancêtres africains de l’antiquité, sans oublier ceux de l’Afrique impériale.

Refusant de s’inventer un Dieu conforme à leurs projets géopolitiques (comme d’autres l’ont fait), ils se sont dit que si la terre regorge d’une telle biodiversité, c’est qu’il y a bien une raison.

Car pensaient-ils, « il n’y a jamais eu une chose qui soit, en vérité, arrivée sans raison ».

C’est donc à l’issue d’une quête scientifique sur l’origine métaphysique de la vie, qu’ils déduisirent que « l’origine de toute chose et le Créateur de toute chose est l’unique Ptah (Dieu Créateur) », près de 3000 ans avant la Bible.

Dans le tome 2, Nioussérê Kalala Omotunde vous invite à explorer la nature de la relation entre l’Infini et le fini, c’est-à-dire, entre l’Univers et l’homme mais aussi entre le Créateur et ses créatures.

Qui n’a point exploré la particularité des cycles solaires (Constellations zodiacales, Précession des équinoxes, etc.)  dans l’immensité du macrocosme, ne peut comprendre la réalité métaphysique du microcosme.

Et qui n’a point accès à la clé permettant décoder les spécificités politico-cultuelles de Kemet, ne peut percevoir l’immensité du savoir astronomique de nos ancêtres.

Car il ne s’agit plus de Croire mais de Connaître, enfin !

HYMNES ET PRIERES KAMITS

13 000 CFA

Ce nouvel ouvrage passionnant de Jean Philippe OMOTUNDE nous plonge dans la spiritualité kamite de l’Afrique pharaonique et nous invite à découvrir de formidables hymnes et de puissantes prières élaborés par nos ancêtres pour rendre hommage à Amon-Râ (Dieu) et louer ses bienfaits. Ces prières tirées des Textes Sacrés kamits (Bible kamite), ont été rédigées dès le IIIème millénaire avant l’ère chrétienne et sont par conséquent, les plus anciens textes religieux de l’histoire humaine. Chose particulière, ils affirment déjà l’unicité de Dieu (appelé l’Eternel, le Créateur, le Maître de l’Univers…) et la promesse de la vie éternelle réservée aux hommes vertueux.

Ce sont donc les premières prières qui ont été entendues et exaucées par Dieu, après la création de l’homme et de la femme noire dans la Région des Grands lacs africains (NB. Dans la tradition kamite, la femme n’est pas issue de la côte de l’homme mais est elle aussi, le fruit d’une création divine). Ces hymnes évoquent encore la grande piété des Africains anciens, mais aussi dévoilent les véritables sources cachées des rédacteurs des Livres monothéistes actuels (Judaïsme, Islam et Christianisme).

L’ouvrage révèle enfin aux profanes, l’existence d’Ousirê (Osiris) et de sa femme Aset (Isis), les premiers guides divins envoyés par Dieu sur terre pour guider l’humanité vers la Maât (ancêtre de l’Esprit Saint). En effet, si dans les traditions sémitiques et indo-européennes, Dieu a confié à un homme seul la mission d’instruire ses créatures, en Afrique noire, il avait à l’origine confié cette mission à un couple divin, en privilégiant la complémentarité et l’unité homme/femme.

Manuel d’études des Humanités Classiques Africaines tome 1

11 500 CFA

Tout peuple possède ses propres Humanités Classiques qui contribuent à forger son Paradigme (identité culturelle, valeurs civilisationnelle et cadre intellectuel). L’étude de celle-ci englobe l’examen méthodologie de ses productions scientifiques, techniques, littéraires, philosophiques et artistiques ancestrales, sans oublier le domaine des Sciences Social (us et coutumes, spiritualité, cultures et traditions).

PELASGIA

13 000 CFA

Les récits et autres testaments historiques des anciens européens ( hérodote, Diodore de sicile, Hésiode, Eschyde, Bacchylide, etc.) et les récents tests ADN effectués sur les populations actuelles, dévoilent que c’est bien une population d’ascendance africaine qui a fait germer les premières civilisations sur le continent européen. Cela, bien avant l’invasion des nomades Caucasiens (originaires du Lac Baïkal tout d’abord, puis du Caucase), à une époque où le continent nordique portait, de l’aveu de tous, le nom de Pélasgia !

Pourquoi un tel silence sur cette page d’histoire ? l’auteur de la collection « Black Athena « , à savoir Martin Bernal, explique qu’en raison du contexte idéologique qui sévissait en Europe à l’époque des « Lumières », il fallait éliminer la vision antique d’une Grèce civilisée par les Egyptiens et les Phéniciens parce qu’elle offensait la loi de la « Science des races » (…) L’incrédulité des savants modernes a été nettement renforcée aussi par leur difficulté à admettre qu’une armée africaine civilisée ( conquête du Pharaon Senousrit Ier, XIIème dynastie) ait pu faire des conquêtes importantes non seulement en Asie du sud-ouest mais même en Europe. C’était un camouflet pour le racisme systématique du XIXème et du XX ème siècle.

Le nom même du continent, à savoir « Europe », est celui d’une princesse africaine dont le père Agénor était né en Afrique. N.K.Omotunde souhaite aujourd’hui vous inviter à découvrir cette histoire ancienne du continent nordique, qui est aussi celle de nos ancêtres kamits.

Qu’est-ce qu’être Kamit(e)

9 500 CFA

Il faudra bien un jour ou l’autre, que nous nous posions cette question cruciale afin de sortir du cadre de l’aliénation culturelle et de copie civilisationnelle étrangère.

Car si nous voulons réussir un jour à nous défaire de toutes les tutelles intellectuelles, culturelles et spirituelles extra-kamites (c’est à dire non africaines) et parvenir à penser par nous-mêmes et pour nous-même, il nous faudra nécessairement trouver une réponse juste et rationnelle à cette question.

En explorant la dynamique kamite, Jean Philippe Omotunde vous invite à découvrir les idéaux et les pensées qui animent aujourd’hui les kamits du monde entier. C’est-à-dire ceux qui ont choisi de faire des expériences humaines et du savoir de leurs ancêtre africains, le centre référenciel de leur pensée et de leur paradigme.

En étudiant nos Humanités Classique Kamites et en nous réorientant vers notre continent, il s’agit pour nous d’affirmer notre volonté à être les dignes fils et filles des guides de l’humanité qui ont vécu en Afrique noire, à l’aube de la civilisation.

Chercheur en histoire et enseignement à l’Institut Africamaat, Jean Philippe Omotunde œuvre pour promouvoir les Humanités Classiques Africaines. Afro-Caribéen originaire de la Guadeloupe, il est l’auteur de divers ouvrages publiés aux éditions Menaibuc, donc le dessein est de combattre la marginalisation systématique de l’Afrique noire et du monde panafricain, du cours de l’Histoire intellectuelle, spirituelle et scientifique de l’humanité.