L’institution du Trésor en Egypte
23 000 CFAL’institution du Trésor apparaît très tôt comme l’une des principales structures économiques de l’Égypte pharaonique. Cette vaste administration, attestée dés le IIIe millénaire avant J.-C., regroupe, gère, comptabilise et enregistre les denrées précieuses brutes ou manufacturées. Inédite à ce jour, l’étude d’ensemble de l’institution du Trésor, sur une longue période, enrichie considérablement nos connaissances sur l’organisation de l’État égyptien, sa stabilité et son évolution. L’analyse de la documentation prosopographique, iconographique, textuelle et architecturale, sur environ 1500 ans, apporte des éléments pour répondre à une question essentielle : qui dirige l’administration du Trésor ?
la civilisation de l’egypte pharaoniqure
12 000 CFAAu VIe siècle de notre ère, la civilisation de l’Égypte pharaonique semble engloutie à jamais. Hellénisée, romanisée, christianisée, l’Égypte se coupe de son passé ; ses hiéroglyphes deviennent lettres mortes, ses sanctuaires sont désertés ou transformés en églises. Ce n’est qu’au début du siècle dernier, avec la découverte décisive de Champollion, que commence la résurrection. Depuis cent cinquante ans, grâce aux efforts conjugués des linguistes et des archéologues, l’égyptologie a accumulé trouvailles et documents. La publication de ces derniers permet aujourd’hui de brosser un tableau d’ensemble de la civilisation égyptienne. Sans doute notre documentation reste-t-elle souvent fragmentaire et, pour une large part, tributaire du hasard, mais certains traits essentiels de l’ancienne Égypte apparaissent nettement sur le visage mutilé qui nous est restitué. Parmi les textes innombrables qui nous sont parvenus, le plus grand nombre traite de questions religieuses. Et cela n’est pas l’effet du hasard chez ce peuple épris d’éternité. On ne s’étonnera donc pas de la place qui leur est faite dans ce livre. D’une façon générale, cet essai de synthèse, fait la part large aux textes. Pour peu que nous leur accordions une attention sympathique, textes et monuments anciens nous guident d’eux-mêmes vers la compréhension du passé et permettent de pénétrer dans le coeur de cette civilisation plus profondément qu’on n’aurait osè l’espérer.
La Civilisation égyptienne
19 000 CFADans chaque discipline il existe des classiques, c’est-à-dire des ouvrages qui, par la nature de leur sujet, par la beauté de leur composition, la profondeur des vues qui y sont exprimées, et généralement aussi par la perfection de leur style, se sont assuré une espèce d’immortalité. L’égyptologie elle aussi possède ses classiques, mais il est peu de livres concernant l’Egypte qui jouissent d’une plus grande faveur que celui de Erman et Ranke. Le nom d’Erman est en effet l’un de ceux qui comptent dans les annales. C’est lui qui a donné une impulsion nouvelle aux études égyptologiques par ses travaux sur l’écriture, la langue et la littérature de l’Egypte, ainsi que par ses ouvrages sur la religion de l’époque des Pharaons. Ce livre restera longtemps encore la meilleure évocation du passé pharaonique et de la vie égyptienne.
LA NAISSANCE DU PANAFRICANISME
33 000 CFAL’ouvrage analyse les fondements du Panafricanisme impliquant des investigations dans un vaste domaine combinant, dès le XVIIIe siècle, Afrique, États-Unis d’Amérique, Canada, Grande-Bretagne, France, Haïti, Brésil et Colonies européennes des Caraïbes. L’auteur a retrouvé de précieux documents, en particulier le Rapport de la Conférence de Londres organisée en 1900 par des hommes originaires des Caraïbes, le Rapport de Bénito Sylvain publié pour la première fois ici et le Report of the Pan-African Conference de Londres (23-25 juillet 1900) à Westminster Town Hall rédigé par Henry Sylvester Williams et ses amis.