Akhenaton et son dieu

Akhénaton quitta Thèbes la capitale pour fonder à el-Amarna sa cité royale Akhetaton. Ses ambitions tout à la fois politique, artistique, religieuse imposèrent à son peuple le culte exclusif et absolu d’un seul dieu, Aton. Cette révolution se mua en terreur et son hérésie fut reniée par ses successeurs. Les traces du pharaon, son œuvre et sa cité furent successivement désavouées, détruites, pillées, ensevelies puis découvertes plusieurs siècles plus tard. L’histoire raconte qu’en 1887 sous le soleil de plomb d’el-Ill, une paysanne heurte avec sa houe les tablettes d’argile où se trouvent inscrites les lettres, les paroles, les archives diplomatiques du monde d’el-Amarna… Ce sont ensuite des générations d’égyptologues allemands, anglais, français ou japonais qui revisitent la cité du pharaon et échafaudent des théories : Akhénaton était-il un eunuque ou souffrait-il de troubles génétiques ? L’énigme du corps de la tombe 55 dans la Vallée des Rois ; le destin de Néfertiti, la belle épouse d’Akhénaton, et l’identité de son mystérieux successeur, Séménekhkarê ; Toutankhamon, fils d’Akhenaton et son véritable héritier, aurait-il été assassiné ? Le récit de la vie d’Akhenaton s’entremêle de manière fascinante avec les hypothèses et l’histoire de la mise au jour des documents, la magie bouleversante de la découverte des tombaux à la bougie, la révélation des témoignages historiques et leur interprétation.