Daniel Etounga-Manguelle explore les raisons de la faillite morale qui, depuis quatre siècles, fait de l’homme noir le paria de l’humanité.
Il esquisse quelques perspectives originales et audacieuses qui feront grincer bien des dents. Babacar N’Diaye, président de la Banque africaine de développement (Bad), dont on connaît la discrétion et la rareté du propos, ne s’y est pas trompé lorsqu’il écrit dans la préface : « L’un des mérites de Daniel Etounga-Manguelle est d’avoir voulu, par une démarche analytique sans concessions, aller plus loin et faire toucher du doigt ce qui, dans la culture africaine, freine, voire interdit, tout changement social… »
L’auteur va à l’encontre du discours africaniste dominant qui, depuis trente ans, s’obstine à justifier la faillite de nos Etats uniquement par l’esclavage et la colonisation.
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