En Égypte comme dans les musées archéologiques du monde entier, il existe un bonheur infini partagé par trop peu d’initiés : déchiffrer les stèles polychromes, les statues et les sarcophages, les objets du quotidien, les inscriptions sacrées des temples ancestraux, des tombeaux royaux, des colosses monumentaux.
Dans l’Antiquité égyptienne, la momification constitue un prérequis pour renaître dans l’Au-delà. Au fil des dynasties, les portes des ateliers d’embaumement s’ouvrent aux différentes strates sociales, et le peuple n’hésite pas à marcher dans les pas du pharaon sur la voie de l’éternité. Rituels et cérémonies funéraires se perfectionnent. Mastabas et tombes fleurissent dans le désert. Sarcophages et cercueils s’ornent de magnifiques scènes polychromes. Les sépultures deviennent de véritables trésors, attirant de nombreux pilleurs. Les pyramides sont forcées, les hypogées de la Vallée des Rois fouillés, les momies dépouillées. Un étonnant commerce de la mort s’installe, se transformant peu à peu en un vaste trafic d’antiquités.
Au fil de votre lecture, vous déchiffrerez Sept merveilles d’Égypte : le vase canope d’une femme dénommée Senebtisi ; orné des quatre têtes des fils d’Horus, le coffre canope de l’intendant Senbi ; le cercueil polychrome du directeur de domaine Khnoumhotep ; gravé en l’honneur de Montouhotep II, le couteau pesech-kaf indispensable à la cérémonie d’ouverture de la bouche ; le coffret d’oushebtis de l’artisan royal Parâmenkhou ; le linteau supérieur de la fausse porte du mastaba de la princesse Wehemnefret ; et le pyramidion du scribe Râmosé.
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