Daniel Etounga-Manguelle explore les raisons de la faillite morale qui, depuis quatre siècles, fait de l’homme noir le paria de l’humanité.
Il esquisse quelques perspectives originales et audacieuses qui feront grincer bien des dents. Babacar N’Diaye, président de la Banque africaine de développement (Bad), dont on connaît la discrétion et la rareté du propos, ne s’y est pas trompé lorsqu’il écrit dans la préface : « L’un des mérites de Daniel Etounga-Manguelle est d’avoir voulu, par une démarche analytique sans concessions, aller plus loin et faire toucher du doigt ce qui, dans la culture africaine, freine, voire interdit, tout changement social… »
L’auteur va à l’encontre du discours africaniste dominant qui, depuis trente ans, s’obstine à justifier la faillite de nos Etats uniquement par l’esclavage et la colonisation.
MARCUS GARVEY Père de l’unité africaine des peuples Tome 1
25 000 CFAMarcus Garvey est un Noir né en Jamaïque en 1887, deux ans après le Congrès de Berlin où l’Europe se partage l’Afrique et dans les derniers temps de l’esclavage des Noirs brésiliens ou cubains De Kingston (Jamaïque) à New-York, Londres, Paris ou Genève, au cours de ses pérégrinations inlassables, Garvey a été la caisse de résonance des affres du Peuple Noir, déporté aux Amériques ou colonisé sur son propre sol par les Européens. Ostracisé ou interdit de séjour, par les Etats colonialistes ou racistes, l’antillais Marcus Garvey n’a jamais pu mettre le pied en Afrique. Il est mort à Londres en 1940, dans la misère et l’abandon. La vie et la pensée de Marcus Garvey ont été entièrement consacrées à l’émancipation du Peuple esclave, à sa responsabilisation en tous domaines, que ce soit à travers des entreprises politiques, économiques ou philosophiques réalisées PAR ET POUR les Noirs, que ce soit avec le retour prôné à Sion ― la Terre-Mère Afrique. Aujourd’hui, alors que l’Afrique » indépendante » subit toutes les catastrophes possibles, alors que les Africains, les Noirs de par le monde, subissent toujours les avanies du racisme et de l’exclusion, l’ceuvre panafricaniste de Marcus Garvey est à redécouvrir et à méditer
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