Le Vodoun : leçons de choses, leçon de vie
33 000 CFALe vodoun masque-t-il une autre réalité ? Une réalité totalement différente de celle qui est visible, bruyante, intempestive même… ? Telle est la conviction de l’auteur qui nous propose une voie d’accès à ce vodoun des profondeurs ; celui qui ne relève pas d’une religiosité mais d’un tout autre paradigme, celui du discernement. Symboles, magistère de la foi et magistère de la raison forment un triptyque autour de l’homme qui doit, avec cet ensemble, se construire son bien-vivre, à savoir nourrir son corps et nourrir son esprit.
AKÉ-ASSI LAURENT. BIOGRAPHIE DU SAVANT Comment il est devenu le génie de la brousse et des universités
31 000 CFASorti prématurément du système éducatif ivoirien, avant même la fin du cycle primaire, Aké-Assi Laurent a écrit l’une des plus belles pages de la botanique taxonomique de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique.
Aké-Assi Laurent, à 16 ans, débarque à Paris, en 1956, sans aucun diplôme en poche, pour un stage de six mois. Au terme de cette expérience, il produit un rapport qui fait sensation à l’université Paris-Sorbonne. Après une thèse de doctorat, il rentre en Côte d’Ivoire et débute sa carrière scientifique. Il parcourt les brousses du pays, récolte les plantes pour les identifier et les nommer en latin pour leur validation scientifique. Homme humble, honnête, respectueux et passionné de travail, Aké-Assi Laurent est un grand savant, un « génie de la brousse et des universités ».
COSMOGÉNÈSE KAMITE. TOME 2.
14 500 CFAAvec le tome 1 de Cosmogénèse kamite, nous avons exploré la nature cosmo-théologique de la réflexion spirituelle initiée par nos ancêtres africains de l’antiquité, sans oublier ceux de l’Afrique impériale.
Refusant de s’inventer un Dieu conforme à leurs projets géopolitiques (comme d’autres l’ont fait), ils se sont dit que si la terre regorge d’une telle biodiversité, c’est qu’il y a bien une raison.
Car pensaient-ils, « il n’y a jamais eu une chose qui soit, en vérité, arrivée sans raison ».
C’est donc à l’issue d’une quête scientifique sur l’origine métaphysique de la vie, qu’ils déduisirent que « l’origine de toute chose et le Créateur de toute chose est l’unique Ptah (Dieu Créateur) », près de 3000 ans avant la Bible.
Dans le tome 2, Nioussérê Kalala Omotunde vous invite à explorer la nature de la relation entre l’Infini et le fini, c’est-à-dire, entre l’Univers et l’homme mais aussi entre le Créateur et ses créatures.
Qui n’a point exploré la particularité des cycles solaires (Constellations zodiacales, Précession des équinoxes, etc.) dans l’immensité du macrocosme, ne peut comprendre la réalité métaphysique du microcosme.
Et qui n’a point accès à la clé permettant décoder les spécificités politico-cultuelles de Kemet, ne peut percevoir l’immensité du savoir astronomique de nos ancêtres.
Car il ne s’agit plus de Croire mais de Connaître, enfin !
Cahiers Caribéens D’Egyptologie N°3/4
27 000 CFAAu début du second millénaire avant JC, s’était constitué en Haute Nubie le royaume de Koush. L’Egypte l’avait immédiatement perçu comme un ennemi. C’est ce que traduisent les textes d’envoûtement du Moyen Empire. Entre l’Egypte et Koush, le sentiment d’hostilité a précédé les relations conflictuelles avérées. La présente étude essaie de montrer que ce curieux état de fait résultait : des contradictions socio-politiques et difficultés économiques de l’Egypte ; de la politique de la 6ème dynastie à l’égard des anciens Etats nubiens ; de la transposition sur Koush des ressentiments de pharaon envers les Nekhesiyou qui avaient fondé aussi l’Etat de Koush …
La femme au temps des pharaons
23 000 CFACette Égypte qui nous fascine avec ses pharaons légendaires, ses sarcophages d’or et ses pyramides mystérieuses s’est-elle faite avec ou sans les femmes ? Avec, répond Christiane Desroches Noblecourt au terme d’un impressionnant travail de recherche et de décryptage. Rempli d’anecdotes inattendues, d’histoires parfois cocasses, de faits divers, d’intrigues, et de légendes cosmiques, La femme au temps des Pharaons donne une vision nouvelle et plus familière d’une époque dont on n’avait jusqu’alors que l’image impériale et grandiose.
AFRIQUE, L’IRRUPTION DES PAUVRES
21 000 CFAAu cœur d’un « ordre » mondial en crise où la mort de celui qui est pauvre advient plus souvent qu’à son tour, l’auteur s’interroge – et interroge – sur les rapports qu’entretiennent les sociétés africaines avec l’Argent et le Pouvoir. Il faut « réapprendre l’Afrique », au-delà des stéréotypes inopérants qui dissimulent en fait la réalité : le continent noir est sous l’emprise du capitalisme, barbarie venu d’ailleurs. Ses paysans, ses ouvriers, ses fonctionnaires, ses intellectuels, ses commerçants, ses femmes et ses jeunes sont confrontés à la violence et au mensonge érigés en loi nationale et quotidienne par des Etats soumis à l’extérieur. La décennie présente s’achève avec l’effondrement des systèmes répressifs ainsi que des économies de rente et l’apparition de nouvelles stratégies populaires de résistance et d’innovation. Car pour survivre dans une Afrique « conjoncturée », écartée des échanges mondiaux, il faut penser et réaliser des alternatives viables avec tout le génie dont chaque homme dispose et qui a été libéré soudain par la déliquescence de l’autoritarisme. L’on assiste ainsi à « l’irruption des pauvres » sur la scène africaine. Les dynamiques « de vie » à l’œuvre dans les villes comme dans les villages sont davantage qu’une réponse à la « culture de mort » des pouvoirs agonisants. Mais au-delà de ces nouvelles formes d’avenir, il est évident que l’argent et son culte doivent être contrôlés par un Etat protecteur des faibles cette fois. Comment répartir le nouveau pouvoir et les richesses sans retomber dans l’ornière mortelle ? La démocratisation est un pas mais s’imposent tout autant des contre-pouvoirs populaires forts. Il s’agit là d’une revanche de l’homme africain sur le sort qui lui a été fait et qu’il s’est aussi fait depuis des siècles. On est donc loin de « l’afro-pessimisme » tout comme de « l’afro-optimisme » d’ailleurs en vigueur en Occident ces derniers temps.
RESTITUER L’HISTOIRE AUX SOCIÉTÉS AFRICAINES
11 000 CFAL’Afrique a suscité de nombreuses recherches depuis la fin du XIXe siècle. Mais peu d’enquêtes de terrain ont porté sur les transformations des sociétés africaines. Si l’on veut sortir le Continent noir du musée des connaissances européennes, il faut promouvoir au sein des universités africaines l’enseignement des sciences sociales qui assument le poids du présent, avec les tensions et conflits, les crises et mutations qui s’imposent à l’observation. Qu’ils soient sociologues, anthropologues, historiens ou politistes, etc… les analystes indigènes ont un grand rôle à jouer pour la redéfinition de l’Afrique dans le système-monde. En rejoignant leur peuple dans ses lieux d’invention, ils aident à restituer l’Histoire aux Africains. A travers l’étude du quotidien et de l’actuel, ils lui permettent de « se penser » et de progresser. Au moment où l’Afrique est un enjeu de la connaissance, l’auteur plaide pour une mise en cause et un renouvellement des savoirs. Il trace un projet d’implantation concrète des structures pédagogiques à partir du matériau humain et des réalités socio-économiques des pays africains.
LE CRI DE L’HOMME AFRICAIN
15 000 CFALa pauvreté, la famine, la répression manifestent l’absence de pouvoir et de parole qui caractérise la condition présente des peuples noirs. Dans cet ouvrage, l’auteur s’interroge sur les enjeux d’une foi d’Africain décidée à assumer les défis, les drames et les conflits de la société africaine. Ces défis obligent les communautés d’Evangile à réévaluer leur style d’existence et à participer aux efforts de résistance à toute forme d’oppression.
INNOVATIONS SOCIALES ET RENAISSANCE DE L’AFRIQUE NOIRE
32 000 CFAComment repenser les conditions de la renaissance de l’Afrique au sud du Sahara ? L’auteur s’interroge en profondeur sur les limites et l’incapacité des croyances néolibérales à répondre aux attentes des populations africaines confrontées à la précarité dans les différents domaines de la vie quotidienne. En recentrant l’analyse et le débat sur les enjeux et les tensions qui s’articulent autour de la pauvreté, les savoirs endogènes, la ruralité, la population et les réformes économiques, Jean-Marc Ela pose sans complaisance le rapport à l’Afrique en se mettant à l’écoute du » monde d’en-bas « . Contrairement aux idées reçues, loin d’être » perdue « , l’Afrique renaît, avec obstination. Les ressources tant humaines que matérielles, et les gisements de sens qu’elle porte, annoncent que l’Afrique est peut-être le continent de l’avenir.
La recherche africaine face au défi de l’excellence scientifique: Livre III
15 000 CFAGrâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, la production et la circulation des savoirs s’effectue à un rythme vertigineux. Dans cette émulation planétaire de l’excellence et de la puissance, l’Afrique, tant bien que mal, essaie de ne pas rester à la traîne d’une compétition dont l’issue conditionne en partie le destin de ses populations. La recherche africaine doit se vouloir performante et prendre toute sa place dans cette confrontation dialectique sur les contenus de l’humanisme moderne.
Les cultures africaines dans le champ de la rationalité scientifique. Livre II
16 000 CFADans la mesure où l’humanité est en quête des savoirs de toutes les cultures, il faut s’interroger sur le modèle de mondialisation des savoirs à construire en faisant place aux acteurs de la science situés dans les contextes culturels différents. Dans tout rapport au savoir, il s’agit de prendre en compte la négation de ce qui, à travers l’invasion des paradigmes d’Occident, donne sens et valeur à la vie. Le scientifique africain doit veiller à construire une nouvelle cohérence
Recherche scientifique et crise de la rationalité
12 000 CFAPour mieux saisir les enjeux de l’intelligence qui s’imposent à l’Afrique dans la dynamique actuelle des savoirs, il convient de cerner les crises de la rationalité dans l’évolution historique. Dans ce but, l’auteur attire l’attention sur les attitudes et les comportements, les mythes et les croyances par lesquelles la société entoure la science alors qu’ils sont incompatibles avec les exigences et les contraintes de l’activité scientifique.
Guide pédagogique de formation à la recherche pour le développement en Afrique
10 000 CFAL’objectif primordial de ce guide est de proposer des outils de formation en vue de l’émergence d’une nouvelle génération d’hommes et de femmes qui investissent leurs capacités de production, des connaissances pertinentes et efficaces, au service du continent africain. En tenant compte des problèmes quotidiens auxquels les populations locales sont confrontées dans le contexte de leurs sociétés et de leurs cultures, l’auteur invite à situer les stratégies et les démarches de recherches dans une dynamique de partenariat entre les chercheurs, les organismes d’intervention et les acteurs de terrain.
Marcus Garvey, Père De L’unité Africaine Des Peuples – Tome 2, Garveyisme Et Panafricanisme
24 000 CFACe qui distingue le Nègre Marcus Garvey de ses prédécesseurs et de ses contemporains, ce n’est pas qu’il ait été davantage PAN-NEGRE qu’eux. C’est qu’il ait fondé son action << pour la race >> sur une stratégie différente : le Garvéyisme est avant tout un combat de masse ayant mobilisé d’abord les Nègres << du bas >>, ceux qui endurent le plus violemment les humiliations et oppressions dues à leur peau Noire. de là, l’action garvéyiste mise en branle au début du XXème siècle, avec toutes ces imperfections.
De << l’autre côté >>, il y avait les intellectuels Noirs, les penseurs du Panafricanisme, misant plutôt sur l’avancée des idées << progressistes >>, sur la persuasion, pour changer la donne raciale séculaire. Ainsi les Du Bois, Padmore, Cheikh Anta Diop, qui se sont adressés aux élites Noires.
Ce n’est pas un hasard si les successeurs de Marcus Garvey ont grandi aux USA : Malcom X, Martin Luther King, et ont été assassinés. Ce n’est pas non plus la << malédiction >> si, de l’autre côté de l’Océan, le consciencisme de N’Krumah a pour le moment échoué.
Il reste à montrer au Nègres qu’il est capable de faire aussi bien que le Blanc, mais il faut d’abord qu’il s’aime lui-même et aime ses congénères. Il lui faut constituer une force concrète, seule capable de s’opposer à la force concrète cumulée de la discrimination raciale et et du néo-colonialisme. Il lui faut se mobiliser et s’organiser mondialement.
MARCUS GARVEY Père de l’unité africaine des peuples Tome 1
25 000 CFAMarcus Garvey est un Noir né en Jamaïque en 1887, deux ans après le Congrès de Berlin où l’Europe se partage l’Afrique et dans les derniers temps de l’esclavage des Noirs brésiliens ou cubains De Kingston (Jamaïque) à New-York, Londres, Paris ou Genève, au cours de ses pérégrinations inlassables, Garvey a été la caisse de résonance des affres du Peuple Noir, déporté aux Amériques ou colonisé sur son propre sol par les Européens. Ostracisé ou interdit de séjour, par les Etats colonialistes ou racistes, l’antillais Marcus Garvey n’a jamais pu mettre le pied en Afrique. Il est mort à Londres en 1940, dans la misère et l’abandon. La vie et la pensée de Marcus Garvey ont été entièrement consacrées à l’émancipation du Peuple esclave, à sa responsabilisation en tous domaines, que ce soit à travers des entreprises politiques, économiques ou philosophiques réalisées PAR ET POUR les Noirs, que ce soit avec le retour prôné à Sion ― la Terre-Mère Afrique. Aujourd’hui, alors que l’Afrique » indépendante » subit toutes les catastrophes possibles, alors que les Africains, les Noirs de par le monde, subissent toujours les avanies du racisme et de l’exclusion, l’ceuvre panafricaniste de Marcus Garvey est à redécouvrir et à méditer